Discussing an extreme mock/what-if scenario over the Antartic Peninsula: The effect of intense melt on surface mass balance
Discussion d'un scénario fictif extrême sur la Péninsule Antarctique : l'effet d'une fonte intense sur le bilan de masse en surface
Résumé
This discussion paper interprets the findings of a recent study comparing melt estimates from the regional atmospheric model MAR, those derived from Automatic Weather Stations (AWS), and microwave remote sensing images over the Antarctic Peninsula from 2019 to 2021. Our interpretation reveals a paradox: MAR overestimates melt when compared to AWS-based melt estimates, yet underestimates melt when compared to satellite imagery. This discrepancy underscores a fundamental gap in our understanding of surface processes. To illustrate the potential implications of this gap, we present a fictional (“what-if”) scenario that explores an extreme case of melting, based on parametrizations from Kittel et al., 2022, and the outliers of Dethinne et al., 2023. We examine the potential impact on the ice sheet's surface mass balance (SMB), drawing parallels with the situation in Greenland during the 1990s, where increased melt production had cascading effects on SMB. Moreover, we highlight that the presence of liquid water at the surface of the snowpack can be a precursor to significant destabilization processes over ice shelves, although this aspect is not the focus of our current paper. By opening a debate on the accuracy and interpretation of melt modeling, we aim to draw attention to the potential consequences of extreme melting events on the Antarctic Ice Sheet's SMB and stability.
Cet article interprète, sous forme d’une discussion générale, les résultats d'une étude récente comparant les estimations de fonte du Modèle Atmosphérique Régional (MAR), celles dérivées des modèles de stations météorologiques automatiques (AWS), et l’imagerie satellitaire micro-onde sur la Péninsule Antarctique de 2019 à 2021. Notre interprétation révèle un paradoxe : MAR surestime la fonte par rapport à la fonte basée sur les AWS, mais sous-estime la fonte par rapport à l'imagerie satellitaire. Cette divergence souligne notre compréhension limitée des processus de surface. Pour en illustrer les implications potentielles, nous présentons un scénario fictif (“what-if”) qui explore un cas extrême de fonte, basé sur les paramétrisations de Kittel et al., 2022, et les valeurs aberrantes de l'étude de Dethinne et al., (2023). Nous examinons l'impact sur le bilan de masse en surface (SMB) de la calotte glaciaire, en établissant des parallèles avec la situation au Groenland pendant les années 1990, où une augmentation de la production de fonte en surface a eu des effets en cascade sur le SMB. De plus, nous soulignons que la présence d'eau liquide à la surface du manteau neigeux peut être un précurseur de processus de déstabilisation significatifs sur les plateformes de glace, bien que cet aspect ne soit pas l'objet de notre article. En ouvrant un débat sur la précision et l'interprétation de la modélisation de la fonte, nous visons à attirer l'attention sur les conséquences potentielles des événements de fonte extrême sur la SMB et la stabilité de la calotte polaire antarctique.
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